HAUTeLUXE.NET

April 6, 2009

Parlons Luxe РFran̤ois N̩mo

Filed under: DISCUSSION — Philippe @ 2:59 am

If you read French, I hope will enjoy reading François Némo’s views on Branding. I like what he has to say about luxury branding today. See extract from his site below:

Parlons luxe

Le luxe 2

Euphorie oblige, on a vu ces dernières années une quantité de niches fleurir autour du luxe, « Nouveau Luxe », « Hyper Luxe », « Luxe accessible »… que j’avais abordé sans le développer, à travers ma précédente note sur Zadig & Voltaire… Chacun cherchant légitimement sa part du gâteau, les recettes foisonnent pour répondre aux bouleversements et à l’essor qu’a subi le secteur. Mais la confusion est totale et le rétrécissement du marché entraînera à coup sûr une redistribution des cartes. N’est-ce pas aussi une bonne occasion de faire le point, revisiter les critères, revoir ses fondamentaux à la lumières des nouveaux enjeux. Redonner une lecture à un secteur dont le principal moteur est, et restera, la passion.

Retour aux sources

Le luxe est dérivé du mot latin « luxus », un adjectif qui signifie « pousser de travers », puis « pousser avec excès », pour devenir « excès en général ». Le luxe est excessif et (a) normal. Excessif par qu’il vise l’excellence, la perfection, le superflu, les meilleurs produits, les meilleurs créateurs, les meilleurs artisans… (a) normal parce qu’il impose ses propres règles. En opposition à la grande distribution qui répond à une demande, le luxe émane d’un créateur qui construit son propre univers et flatte le goût pour la singularisation. Avant d’être un marché, le luxe est d’abord une culture liée à la réussite personnelle et sociale.

Mise en tension

De par son histoire et par sa relation au temps et à l’humain (la construction d’une marque de luxe est faite par des hommes et s’inscrit dans la durée), le luxe est fortement rattaché au passé et aux racines. Au confluent de l’art, de la créativité, de la mode, de l’argent, dans une relation au temps et à l’avant-garde qui n’en finit pas de l’interroger, le luxe est au cœur de multiples contradictions qui le placent aujourd’hui dans un état de tension permanent. Comment gérer ces multiples contradictions ? Qu’est-ce qu’une marque de luxe aujourd’hui ?

Un laboratoire de création

Un laboratoire de création et de réflexion. Un magma en perpétuelle fusion qui interroge l’entreprise, ses valeurs, sa culture, ses racines. Qui interroge l’idée même de créativité. Ses différentes formes et fonctions dans le monde contemporain. Ses relations avec l’art, la mode, l’argent. Ses relations avec l’héritage. La part de l’intemporel, de l’éphémère. Qui s’interroge sur les nouvelles technologies, la relation à la matière et à la planète. Un laboratoire ou (co) « habitent » des créatifs, des stratèges, les gardiens du « temple » autant que des visionnaires.

Un laboratoire de développement

Quel équilibre commercial ? Où situer le curseur du marketing (rationaliser les pratiques commerciales) pour à la fois préserver le « noyau dur » de la marque et répondre aux exigences de développement. Comment satisfaire à la fois ceux qui achètent les produits pour l’appartenance et le plaisir et les autres par goût de l’ostentation. Quid de l’extension de gamme, de la diversification…

La nécessité d’un référent

Face à de telles exigences, la marque de luxe nécessite la présence d’un référent qui détient les « clefs » de la marque comme on détient les clés d’un paradis. C’est le personnage aux « manettes ». Un non-spécialiste, un genre d’homme à tout faire (qu’importe d’où il est issu) qui doit cumuler sensibilité, culture, intelligence, sens de l’art, vision du monde, ouverture, parfaite connaissance de l’entreprise et de sa culture, un homme qui saura digérer la multitude des contradictions et des enjeux artistiques, commerciaux, symboliques, pour donner du sens et de la raison d’être. Un visionnaire. Il y a bien sûr les fondateurs qui ont cette vision dans le sang. Mais il y a aussi les suivants, et là je citerai en exemple M. Dumas (un grand magicien), qui a conduit Hermès là où l’on sait.

Le luxe et l’argent

Si l’argent est un moteur du luxe (les produits de luxe généralement sont chers et imposent une stratification sociale), il ne constitue pas sa finalité. Luxe n’est pas synonyme d’argent. Il est d’abord synonyme d’appartenance, de culture, de créativité, de sensibilité. L’argent est la conséquence de produits généralement complexes et raffinés. Le luxe est réservé à une élite, bien sûr ! Mais quelle élite ? Ne doit-on pas privilégier celle que le produit fait rêver plutôt que celle qui s’affiche. Toujours ce « noyau dur », objet central de la marque. Peut-on classer dans le luxe des produits bon marché qui adoptent strictement les critères du luxe. Je pense à Apple….

Autant de questions et de contradictions qui font de ce secteur un phénomène culturel et social à fort contenu humain. Un phénomène placé au cœur de nos identités. Et qu’importe les appellations, « Nouveau Luxe », « Hyper Luxe », « Luxe Accessible »… pour être luxueux, le luxe doit être exigeant, « excessif », (a) normal…

December 3, 2008

‘LuxYOUry’: Trendwatching.com

Filed under: DISCUSSION — Tags: — Philippe @ 7:54 am

On to every brand professional’s favorite topic (or so it seems at times): The Future of Luxury. How will luxury brands fare in 2009? What will define luxury over the next few years? The answer to a large degree is, ‘luxury will be whatever you want it to be’. After all, what constitutes luxury is closely related to what constitutes scarcity. And while scarcity in traditional consumer societies was for decades defined by the biggest, the best, and the most expensive ‘items’, the consumer arena in 2009 shows a bewildering number of ‘scarcities’, some of them invented purely to overcome the abundance now found in traditional sectors. More than ever, scarcity is in the eye of the beholder, especially those beholders who are desperately trying to be unique.

So in 2009, instead of worrying about missing out on the next big thing in luxury, focus on defining it. Declare that the end is nigh for anything that’s getting a little too affordable, too accessible, or just too well-known. Then introduce something very different (if not the opposite), appealing to the in-crowds ready to jump ship anyway. Two fun and very ‘now’ examples from the hospitality industry:

  • Named after the ‘rough luxury’ trend that was coined by the hotel’s owner, Rabih Age, Rough Luxe is a new London hotel with small, funky rooms, some of which share a bathroom, while also offering fine wines, plush bedlinen, carefully curated art, and top-notch personal service. From their site: “Rough Luxe is a new way of looking at luxury as part of time and not only part of an object of consumption. Luxury is an enriching personal experience and not only an ownership or consumption of an expensive object. Therefore, the Rough Luxe definition of luxury is: time for reflection, personal encounters with people, nature, architecture and environment as well as food and social and cultural experiences linked to geographic locations.”
  • Along the same lines, though a little bit more ‘Deluxe Bohemian’ than ‘Rough’, is the soon-to-be-opened Ace Hotel New York. Its ‘resourceful rehab’ approach will include (re-upholstered) furniture from salvage shops and flea markets.

Want something to play with? How about DISCREET-CHIC? RECESSION-CHIC? FRUGALITY-CHIC? UNDERSTATED-CHIC? Or anything that’s commissioned? Access? Secrets? Stories? Time with one’s loved ones? Time for oneself? All things local? Peace and quiet, if not escape? Eco-friendly? Human-friendly? Caring? Empathy? PERKONOMICS? Craft? Friends? Having a larger-than-life perspective? Households of six or more? Eccentricity? Appointment-only? Opinionated? PREMIUMIZATION? Fuck You Money? Philanthropy? Bespoke? Knowledge? Skills? Health? Etiquette? Or a mix of any of these?

Whatever angle you may go for, luxury in 2009 will comprise much, much more than ostentatiously flaunting wealth (which, by the way, will still enjoy considerable popularity among emerging middle classes around the world). Find the right (status) trigger for the right audience, then coin it and build on it. This one is all yours. Downturn or upturn.

http://www.trendwatching.com/briefing/

November 27, 2008

Haute cuisine: Food for thought?

Filed under: DISCUSSION — Philippe @ 6:51 am

see Haute Cuisine hits a fashion high!

Gourmet food at home may be the only luxury that will survive the credit crunch!

Which cheese, chocolate or other digestible luxury would you consider to be haut luxe Рmeaning unique, made by hand, rare, to die for? Epoisses cheese for instance? Pierre Herm̩ p̢tisserie? Gillardeau Oysters? According to chefs of France24 TV, Spanish Caviar is the best! see more about it on http://www.eurocommoditytrading.com/

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